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Après avoir réceptionner mon vélo à la poste de Bowmore, j'ai parcouru les 13 miles (environ 20 km) séparant Bowmore de Lagavulin sous une fine pluie pour arriver juste à l'heure pour le tour à 12h30. Lorsque je suis arrivé à la distillerie, je fut surpris de constaté que les parkings étaient plein et que la queue commençait devant les escaliers menant à la réception. Lorsque vous êtes habitués à 10-15 personnes pour un tour pendant la période régulière et vous découvrer 80 personnes attendant patiemment, vous savez que vous êtes à Lagavulin pendant le Feis Ile!

Ma dernière visite remontant à 2004 pendant la période de repos (silent period), ce fut un plaisir pour mes narines d'aprécier l'atmosphère et les délicates senteurs de Lagavulin.

Les alambics de Lagavulin avec leurs fameux Lyne arms inversés (échapement de l'alambic) encerclés par le flux de touristes. Angus, le distillateur, travaille dûr!

J'ai eu une charmante discussion avec lui et je vais vérifier dans 10 ans, si ces propos sur le nouveau distillat de Lagavulin sera meilleur que l'actuel!

C'est toujours un plaisir de passer du temps dans les still house (endroit où se trouvent les alambics), d'observer les condensateurs ouverts à la fin des Lyne arms. C'est aussi là, où j'ai eu une agréable conversation avec David Wishart, l'auteur de "Whisky Classified" et Angus, le maître distillateur.

Comme vous l'avez peut-être constaté, il est désormais difficile de trouver un bouteille de Lagavulin âgé de 16 ans. En effet, au milieu des années 80, le marché du whisky était morose et le whisy distillé seulement 3 jours par semaine (normalement: au moins 5 jours). Pendant cette période, ils ont essayé de n'utiliser qu'une seule des deux paires d'alambics et le résultat fût la perte de charactère du Lagavulin. Bien que les alambiques paraissent similaires, leur forme est légérement différente, par exemple la hauteur des épaules (fin de la partie bombée inférieurs). Ces petites différences ont néanmoins un impact important sur le produit final.

Le tour se termina sur une dégustation du Lagavulin 12 et 16 ans. Bien que j'apprécie la compléxité, volupté et rondeur du 16 ans d'âge, je préfère le 12 ans. Sa jeunesse le rend frais et typé avec des notes d'herbe fraîchement coupé. Je l'apprécie brût de fut, mais l'addition d'eau permet de réveler un certain fruité. La comparaison d'un 12 et 16 ans brut de fût serait intéressante.

Concernant le goût du Lagavulin, Angus m'a dit que la meilleure façon de boire le Lagavulin est de le boire très frais (sans glaçon!). Je n'hésiterai pas de tenter cette expérience, car j'ai eu l'occasion de boire un Dalwihnie sortit d'un congélateur avec une succulente mousse au chocolat et cette expérience fut un pur plaisir. La même chose est vrai avec un Longrow Sherrywood et du Cheese cake.

J'ai ensuite passé encore 2 heures à me promener autour de la distillerie afin de compléter ma collection de photo avant de rentrer (sec). Ce fut un bon début!

Il ne fait aucun doute que le Lagavulin est un des meilleurs whisky et j'ai entendu dire que la qualité s'est améliorée depuis le début de ce millénaire. Si le whisky sera aussi agréable que Donald Renwick, le manageur de la Distillerie, et de son équipe, nous aurons droit à une superbe surprise dans quelques années.

Je pense que tout le monde a apprécié son dram de Lagavulin après le tour!