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27 Septembre- 04 Octobre2009

Partie 1, 2, 3 et 4

29 Septembre 2009

Jour 3 :

 

Royal Brackla vue depuis le bassin.

 

Au lever du soleil, je me suis rendu à Nairn pour la visite de la distillerie de Royal Brackla, dont les employés ont été mis à mis disposition pour répondre à mes éventuelles questions. Comme pour les autres de la distillerie du groupe Bacardi, Royal Brackla est équipée avec un full lauter mash tun et pas moins de 3.6 moi LPA sont produits dans cette charmante distillerie, propre et moderne. A l’exception des chais, il ne reste plus grande chose de la vieille distillerie. Depuis la still house, la vue sur le bac de rétention d’eau peuplé de canard offre une vue des plus relaxantes.

 

Vue depuis la salle des alambiques à la distillerie de Royal Brackla.

 

Après cet agréable début de journée, 60 km plus au nord, je me suis rendu à la distillerie de Glen Ord. Ayant été préalablement informé au téléphone par un membre du centre visiteur que la dernière que la dernière visite était à 14 h, j’ai sauté mon repas pour arriver à l’heure. Mal m’en a pris, car une fois arrivé sur place, je fus informé à la réception qu’aucune visite n’était possible cette semaine là, en raison des travaux annuels à la distillerie. Comme quoi, les informations données au téléphone ne sont pas toujours fiables. Avant de partir, j’ai néanmoins pu déguster le Singleton de Glen Ord, une version exclusive au version asiatique. Un whisky très doux, mais sans trop de personnalité. Je lui préfère la version normale du Glen Ord.

La distillerie de Glen Ord.

 

 

Devant me rendre vers Elgin pour le jour suivant, j’ai profité de faire un petit détour par Roseile, afin de voir les travaux finis. Après avoir parqué mon véhicule vers une place de parking près du portail, de l’autre côté de la route conduisant au parking des employés, j’ai eu la peine de sortir de mon véhicule pour me rendre vers le portail d’entrée pour tenter de prendre quelques photos qu’un employé de la distillerie s’est dirigé dans ma direction à grand pas. En 2 mots, on m’a fait comprendre que je me trouvais sur un terrai privé et que j’étais prié de quitter ces lieux au plus vite. Avec une absence de tout endroit de stationnement à Roseile, à moins d’avoir un rendez-vous, ne songer même pas à vous arrêter là. Mon après-midi ne fut pas des plus mémorables.

 

Une rare photographie de la distillerie de Roseile.

 

 

Jour 4 :

 

Le soleil m’accompagna lors de cette matinée à la distillerie de Glenburgie. En compagnie d’Alex Robertson de Chivas PR et Heritage Center, j’ai donc visité la distillerie la plus moderne du groupe Chivas. Reconstruite en 2004, il s’agit donc d’une distillerie ultra-moderne et au lieu de trouver un lieu froid et industriel, j’ai été surpris par sa structure : très lumineux et spacieux , tout en étant très fonctionnel, avec la salle des alambiques, le mash tun et les washbacks partageant l’immense espace commun. De plus, avec le gigantesque blason de Ballantine’s la vue est des plus impressionnante.

 

Glenburgie vue de l'intérieur: lumineux, spacieux, fonctionel. Une vue impressionante.

 

La distillerie de Glenburgie est au cœur du blend Ballantine’s, le produit n°1 du groupe, avec 80 mio de bouteilles vendues annuellement (pour référence, leur produit n°2, Chivas se vend à 55 mio). La production actuelle est de 4.2 mio LPA, sa capacité maximale. A l’exception de la distillation, tous les autres processus de fabrication sont automatisés.

 

La salle des alambiques.

 

Après la visite de la distillerie,  je fus convié à la dégustation de la gamme Ballantine’s. Le 17 ans est un blend des plus agréables, avec une note tourbée bien présente, alors que le 21 ans était plus doux, avec la tourbe à peine décelable. Quant à lui, le 30 ans se rapproche du 17 ans par ses notes tourbées (fûts d’Ardbeg des années 1970s ?).

Le dernier bâtiment de la vieille distillerie: la "customs house".

 

 

Le deuxième arrêt fut à Longmorn, une des mes whiskies préféré du Speyside. La distillerie a conservé la plupart de son charme original, avec le vieux moteur à vapeur encore visible dans la salle des alambiques. Bien que le mash tun et le reste des installations suggèrent un processus de fabrication manuel, le processus est complètement automatisé. Avec l’installation des échangeurs thermiques, le rendement de la distillerie a fait un bon en avant et se rapproche des rendements de Glenburgie. Une des particularités de Longmorn est la salle des alambiques, avec les wash stills séparés des spirits stills par un mur et le spirit safe.

 

La salle des "wash stills" à la distillerie de Longmorn.

 

Une fois arrivé dans la salle des alambiques, Neal Corbett, le jeune et dynamique distillery manager de Glenburgie et Longmorn nous a rejoint. Avec lui, nous avons eu une discussion des plus passionantes sur les rendements énergétiques, l'impact de l'automatisation sur la qualité du distillat et autres aspects sur la distillation. C'est avec regrets que j'ai du partir en fin de matinée pour me rendre à temps à la dernière visite de la distillerie de Clynelish. Comme le précédent jour, tout ne s'est pas passé comme planifié, car à mon arrivée, je fus informé par la guide que le dernier tour était annulé en raison de circonstances particulières.

 

Le Spirit safe à Longmorn, avec les spirit stills en arrière-fond.

 

 

Après quelques discussions, la guide a néanmoins cédé à ma demande pour ouvrir la salle des alambiques de Brora afin que je puisse y prendre quelques photos, la raison de ma visite à Clynelish. La lumière étant propice à la photographie, j'ai passé les deux heures suivantes à photographier la distillerie de Brora sous tous ses angles.

 

La vieille distillerie de Brora.

 

Le spirit et wash still de la vieille distillerie de Brora.