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The Whisky Exchange Whisky Show 5-7 Octobre 2013, Londres, UK

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The Whisky Exchange Whisky Show 4-6 Octobre 2014, Londres, UK

Whisky and More juste terminé, il était temps de prendre mon vol pour Londres et de rejoindre Vinopolis et le Whisky Show pour déguster les derniers produits.

Comme toujours, les « notes de dégustation » sont des impressions préliminaires prises dans le contexte du Whisky Show avec le verre fourni. Ces whiskies seront déguster ultérieurement dans les conditions de dégustation standard et peuvent variées de celles décrites dans ce reportage.

le stand de Glen Garioch

Mon premier arrêt fut chez Glen Garioch pour y déguster le Glen Garioch 1991 Sherry matured, que je n’avais pu déguster l’année précédente. Une version ronde, douce, épicée, avec une influence « végétale » du sherry. Il fut suivit par une version rond, moelleuse, légèrement tourbée, et très sherry, avec un peu de chocolat, du Glen Garioch 1973 pour le Whisky Exchange. Un whisky pas aussi tourbé que l’on pouvait s’attendre pour un Glen Garioch de ce millésime.

Quelques unes des special releases 2014 de Diageo, dont les bouteilles sont en cours d'embouteillage.

Avec un peu d’aide, j’ai trouvé l’emplacement des stands de Diageo pour y déguster quelques uns des Special Releases 2014. Le Clynelish Select Reserve était rond, doux à très doux et légèrement épicé. En bouche, il était plus épicé, cireux et avec une certaine complexité. Dilué, il devient plus épicé et cireux. Il s’agit d’un assemblage de fûts de Clynelish agés entre 16 et 38 ans. Le Glendullan 38 ans était épicé, intense, complexe, doux et moelleux. Dilué, il gagnait encore en fraicheur. Un très bon whisky surprenamment frais pour son âge. Le Mortlach 25 ans était doux, fruité, sur l’orange, la mandarine, les fruits noirs, les épices, le pain d’épice et des notes boisées. Le Mortlach Rare & Old était plus épicé et rugueux, d’avantage sur la vanille et plus floral que le 25 ans.

La gamme complète des Singleton de Dufftown était disponible. J’ai commencé par la version douce et riche, et bien équilibrée du Speycascade. Le  Tailfire était plus vibrant et fruité, sur le raisin sec, l’orange et la mandarine. Le Sunray est une version exclusivement maturée en fûts de bourbon. Un whisky épicé, floral, boisé sur la vanille. Le Cardhu Gold Reserve est une version relativement lourde de Carhu, avec des notes plus épicées et cireuses avec la version Amber Rock. Le Haig Club est le nouveau single grain de Cameron Bridge. Le whisky est extrêmement doux, rond, avec de douces notes épicées, un peu d’abricot et de pêche. Un whisky simple mais agréable.

le stand de Bowmore

 

Le Bowmore 18 ans OB est une version très douce et moelleuse de Bowmore, légèrement salée, relativement maritime, rond, épicée et modérément tourbée. Le Tempest 10 ans Batch 5 était très fumé, tourbé, maritime, intense, boisée, sur la vanille et une touche de sel. Très agréable et de la même qualité que les précédents batch.

L’Abrelour A’Bunadh batch 49 était riche, épicé, fruit, floral, épais et sur les fruits noirs. Un très bon whisky de bon rapport qualité prix. Le Glenlivet Nadurra était aussi très agréable, fruitée, surprenamment ronde et douce pour un whisky maturé dans des fûts de bourbon de premier remplissage.

le stand de Glenlivet

 

Le Redbreast 21 ans était délicieusement doux, fruité et complexe, avec des notes de fruits du verger, un peu de mandarine et de douces notes juteuses de malt. Le 12 ans Cask Strength était plus simple, plus propre et d’avantage sur la vanille. Une version plus jeune et fraiche. J’ai pu également dégusté un Greespot 10 ans Single Pot Sill mis en bouteille à 40%. Cet embouteillage est une expérience et sera éventuellement embouteillée dans le futur. Le résultat est surprenant.  Malgré ses 40%, le whiskey est très frais, doux, intense, fruité et complexe. Un whiskey de très bonne qualité.

Chez Auchentoshan, le American Oak replace le Clasic. Le whisky est relativement jeune, léger, frais et doux. Le 12 ans était plus complexe et épicé, mais pas aussi épicé que le Three Wood, mon préféré des 3.

la gamme de base d'Auchtentoshan

L’Auriverdes d’Ardbeg était une version douce et tendre d’Ardbeg avec une influence du bois toasté bien présente.

Sur le stand voisin,  j’ai revisité le classic 10 ans. Le new Cask Masters Selection Taghta était une version marquée par le sherry, avec un mélange de sherry caoutchouteux et végétal. Pas vraiment à mon gout. Le Glenmorangie 1978 Pride était quant à lui malheureusement vide.

Le stand d'Ardbeg et de Glenmorangie

Chez Glenfiddich, j’ai pu dégusté le nouveau Glenfiddich 26 ans Excellence, qui va être bientôt testé sur le marché britannique et américain, avant une éventuelle distribution mondiale. Il s’agit d’une version embouteillée à 43% élaborée exclusivement avec des fûts de bourbon de premier remplissage. Le résultat est un whisky très agréable, rond, doux, moelleux, surprenamment et fruité.

le stand luxurieux de Glenfiddich

Le Balvenie 15 ans Sherry Single Cask n’est pas arrivé au show, mais le Tun 1509 oui. Le Balvenie est très bon, doux, agréablement épicé, avec une influence modérée du sherry, légèrement boisée et sur le pain d’épice. Un très bon whisky, mais légèrement moins harmonieux et plus rugueux que les précédents Tun 1401 que j’ai précédemment dégusté. Considérant le nombre de fûts utilisés pour ce Tun, il devrait être plus facile à trouver que le 1401.

L'Arran pour The Whisky Exchange

 

Chez Arran, la première édition du Machrie Moor Cask Strength est tourbée approximativement à 20 ppm. Cette expression est relativement sèche, cendrée et tourbée. A redéguster. L’Arran 17 ans pour le Whisky Exchange était délicieusement doux, fruité, malté, et complexe. Un Must Have pour n’importe qui apprécie Arran ou qui souhaite déguster un whisky doux, délicat, fruité et non-tourbé. Le 12 ans Cask Strength était également très agréable, mais souffrait de la comparaison avec le 17 ans.

Dans la gamme Single Malts of Scotland, le Bowmore 15 ans était une version « classique » de Bowmore, fumé, intense et avec d’agréables notes d’agrumes. Le Clynelish 18 ans pour le Whisky Exchange était bien marqué par le sherry, cireux, sur l’orange et quelques épices. L’ajout d’eau permet les notes douces et fruitées de se renforcer. Le Laphroaig 18 ans The Whisky Exchange était boisé, tourbé, maritime, goudronneux et sur l’algue. Le Caol Ila 1996 Master Pieces était intense, tourbée, fumée, propre et maritime. Un Caol Ila classic très agréable. L’Elements of Islay Ar5 était un assemblage de fûts de sherry et bourbon, contribuant une certaine douceur à l’Ardbeg. Pas un Peat Monster, mais une version subtile de cette distillerie.

Les embouteillages du Whisky Show et les produits de Speciality Brands (Elements of Islay)

Le Balblair 2000 Single Cask pour le Whisky Exchange est un vrai sherry monster, très marqué par le sherry, épais, épicé et sur le miel. Pas pour les âmes faibles.

L’AnCnoc 2000 est un assemblage de fûts de bourbon et de sherry contribuant à une belle douceur et des notes fruitées au whisky, sans le dominer. Les versions moyennement tourbées d’AnCnoc, le Cutter, Flaughter et Rutter étaient également présents et seront dégustés ultérieurement.

Quelques uns des anCnoc moyennement tourbé.

Chez Adelphi, le Glen Garioch 21 était une version épaisse sur le sherry, relativement fumée et sur le chocolat. It semble finalement que quelques versions sherry de Glen Garioch ont trouvé le chemin des embouteilleurs indépendants. Une bonne nouvelle.
L’Ardmore 14 ans était très tourbé, aromatique, propre, intense et fraiche.

Le Black Bottle dans son nouvel embouteillage.

Sur le stand suivant, j’ai profité de déguster le récent Ledaig 10 ans. Quelques très bon Ledaig indépendants ont apparu sur le marché, mais cette version officielle m’a fait forte impression : intense, tourbée, propre, tourbée et légèrement aromatique. Très bon ! Pour le single malt très agé disponible quelque part sur le stand, il faudra un peu de patience…
Black Bottle était un blend tourbé très populaire, en raison de son prix et de sa composition (assemblage composé de malt de toutes les distilleries d’Islay). Cela change, car les propriétaires sont retournés sur la recette (composition) originelle du blend et d’une maturation finale en fût de chêne vierge. Une comparaison avec le vieux Old Bottle serait forte intéressante.

Le nouveau Craigellachie 23 ans

Le Craigellachie 13 ans officiel est un agréable whisky du Speyside, doux, avec quelques fruits tropicaux et bien équilibré, alors que le 17 ans avait un profil différent, plus épicé et boisé. Le nouveau Craigellachie 23 ans avait un profil proche du 13 ans, mais plus complexe, fruité et plus équilibré. J’ai bien apprécié le 13 et 23 ans, avec un préférence pour le 23 ans, si vous pouvez vous le permettre. La différence de prix entre le 23 ans et les versions plus jeunes est très importante.

Quelques uns des nouveaux Nikka

Le Nikka Coffey Grain était très doux et juteux, avec quelques pêches et abricots fondant en bouche, alors que le Nikka Coffey Malt était plus malté, mais restai relativement proche de la version « grain ». Cette comparaison est intéressante. Ayant le privilège de déguster le malt whiskey distillé dans les alamabiques de style Coffey à la distillerie de Loch Lomond, le « Coffey malt » de Lomond était proche des single malts produits sur le même site. Cela est probablement du à la différence du processus de distillation, d’un nombre de plaques et/ou du point de collection du distillat.

Les Single Grains de Givran

Je suis resté avec les « Coffey  still chez Givran pour y déguster une partie de leur nouvelle gamme. Le N°4 était très propre et doux et facile à boire, mais sans trop d’arômes. La version Proof Strength était encore plus propre, simple et unidimensionnelle. Par contre, le 25 ans était plus complexe, très doux, élégant, avec de légères et délicates notes fruitées. Si vous cherchez un whisky très doux, léger mais élégant, celui-ci pourrait vous convenir.

La gamme Ardmore et Laphroaig en arrière-fond

Ardmore vient de gagner un « The », car le nouveau produit s’appelle The Ardmore Legacy, une version réduite à 40% qui va remplacer l’Ardmore Traditional. La réduction du degré d’alcool était considérée comme nécessaire pour maintenir le prix du produit en dessous des £30. Je trouve que le Traditional est un très bon whisky, offrant un rapport qualité prix avantageux. Le  Legacy partage le même profile aromatique, mais il est plus faible en intensité. Le Laphroaig Select joue le même rôle que The Ardmore Legacy. Le Laphroaig 25 ans est issu d’un assemblage d’ex futs de bourbon et sherry. Il sera dégusté ultérieurement.

Le Highland Park Dark Origins est un assemblage de futs de sherry de 2eme remplissage embouteillé brut de fût. Le whisky est intense, complexe, avec de douces notes de sherry combinées avec des notes fumées et salées. Bon à très bon.

Le Bruichladdich Black Art 4.1 et autres produits de la gamme

Le Bruichladdich Black Art 1990 est une combinaison secrète de whisky maturé en fûts de bourbon et de chêne français (vin). Le résultat est surprenamment bon, avec de riches notes de fruits noirs, de raisins sec, un peu de raisin rouge, avec une légère influence maritime et une touche de fumée tourbée. Je ne suis pas un fan de whiskies affinés ou maturés dans des futs de vins, mais le résultat final est surprenamment bon. Malheureusement, l’Octomore n’était pas disponible sur le stand, mais il devrait être disponible bientôt.

Le Glenfarclas 31 ans Port Cask

Inhabituel pour Glenfarclas, il y avait un Glenfarclas 31 ans maturé exclusivement dans un fut de Porto, ce qui contribue à une influence douce et sèche sur une base relativement florale. Une combinaison inhabituelle pour cette distillerie, mais qui est agréable. Le Glenfarclas 1966 Fino était déjà fini avant ma visite, remplacé par un Family Cask 1980.

le nouveau Kilchoman Cask Strength

Chez Kilchoman, le Port Cask Matured était maturé dans un fût de Porto Ruby Red pour environ 3 ans. Le whisky était très jeune, mais l’influence douce du Port permettait d’arrondir les angles et de délivrer un produit agréable. L’Original Cask Strength est un nouveau produit à base de Kilchoman maturé pour environ 5 ans. Le produit est relativement jeune, mais plus complexe, intense, goudronneux et doux que le Port Cask.

Avec le temps passant plus vite que présent, mon arrêt chez BenRiach, Glenglassaugh et GlenDronach fut bref et les nouveaux produits seront revus ultérieurement.

Un grand nombre de nouveaux produits chez Tomatin.

Tomatin avec un grand nombre de nouveaux produits. Ma première dégustation sur le stand était un excellent, riche, intense, doux et fruité Tomatin 1981 single cask. Le 1988 est une version maturée en fût de Porto, légèrement sèche, mais fraiche. Tomatin présentait une variation intéressante sur des single malts de 12 ans d’âge, les cuatro, avec une finale maturation en différents fûts de sherry. Après 9 ans en fût de bourbon, le whisky a subi une finale maturation pendant 3 ans dans des fûts de sherry Fino, Oloross, Manzanilla ou Pedrox Ximenez. L’année passée, Tomatin avait lancé leur premier whisky tourbé le Cu Bocan et une nouvelle version sherry du Cu Bocan vient de le rejoindre.

Quelques Longrow

Sur le stand de Isle of Jura, le Tastival 14 ans est un single malt maturé dans un fût de bourbon, avec une finale maturation dans une combinaison de 6 différents fûts de vin français. Le résultat est rond, doux, sucré, relativement épais et sur le raisin. L’Elixir 12 ans est le nouveau 12 ans de Jura qui devrait être disponible d’ici peu au Royaume-Uni. La gamme de base d’Isle of Jura sera disponible en bouteilles de 20, 35 et 70 cl.

Finalement, je suis rapidement passé chez Springbank pour les nouveaux Kikerra Work in Progress Bourbon et Sherry, ainsi que le Longrow Red et le prochain embouteillage pour les membres de la Society, un nouveau Hazelburn 11 ans.

Une impression du Show

Après 4.15 passées au Whisky Show, il était temps de se précipiter pour le métro et de prendre le vol retour. Le timing était serré et j’aurais souhaité avec plus de temps, non pas seulement pour déguster plus de whiskies, mais également pour parler d’avantage avec les exposants et autres amateurs de whisky. Le choix d’embouteillages présent au show était très important.  Même si j’étais présent l’année passée le dimanche et le lundi, un peu plus de temps serait bienvenu, mais si cela peut-être difficile à organiser.
Si vous souhaitez assister en plus à une ou plusieurs Master Class, alors considérez sérieusement à prendre le billet pour les 2 jours.

A l’année prochaine et un grand merci à tous les exposants.

Slainte,


Patrick Brossard, www.whisky-news.com, 09 Octobre 2014.