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27 Septembre- 04 Octobre2009

Partie 1, 2, 3 et 4

1 et 2 Octobre 2009

Jour 5 :

The centre pour visiteur à Old Pulteney.

 

Après plus de 2 heures de routes de Brora, je suis arrivé à l'heure à Wick pour la visite guidée de 11h à la distillerie de Old Pulteney. Le centre pour visiteur était acqueillant et je fuis guider par la plus ravissante guide que j'ai rencontrée. Malheureusement, sa capacité à répondre à mes questions techniques n'était pas proportionnelle à son charme. Néanmoins, réponses à toutes mes questions furent obtenues à la fin du tour. A la distillerie de Old Pulteney, le rythme de production est des plus inhabituels, avec 12 jours d'affilée suivis par 2 jours de repos. De plus, la forme des alambique est certainement la plus originale de l'industrie, avec les Lyne arms dotés des courbures des plus étonnantes. Une autre particularité de la distillerie est l'utilisation de levure en granule et pour les worms tubes, les tubes sont intégralement en cuivre.

La salle des alambiques à Old Pulteney.

 

 

Après cette visite, je me suis rendu dans une autre distillerie du groupe Inver house, avec Balblair, une des distilleries les plus bucoliques d'Ecosse, afin de prendre quelques photos. Depuis ma visite 3 ans plutôt, le logo "B" de Balblair s'est imposé partout dans la distillerie, ainsi que de nouveaux panneaux signalétiques. Dans les anciennes aires de maltage, un centre d'accueil fut aménagé à temps perdu par les employées. Quant à une éventuelle ouverture au public, cela dépendra d'une enquête de faisabilité. Avec tous les efforts consentis par le personnel, il serait dommage que son histoire s'arrête là. Depuis 2006, Balblair est une des rares distilleries à non seulement préchauffer le wash still, mais également le spirit still, afin d'augmenter sa rentabilité énergétique, sans nuire à la qualité du produit final. Information intéressante, certains fûts de chêne provenant la maison-mère Thai Beverage en Thailande sont utilisés pour la maturation du whisky à titre expérimental.

 

La salle des alambiques à Balblair.

 

Poursuivant ma route au Sud, j'ai profité d'un court arrêt à Glenmorangie afin de voire la salle des alambiques avec sa paire d'alambiques supplémentaire, permettant d'augmenter la capacité de production à 6 moi LPA. La distillerie tourne actuellement à plein régime (7 jours par semaine) afin de compenser la perte de production pendant les travaux d'agrandissement. La capacité accrue de Glenmorangie devrait compenser pour le volume de production de Glen Moray, vendue en 2008 à la Martiniquaise.

La salle des alambiques à Glenmorangie après son extension .

 

 

Jour 6:

Le vieux port de Portsoy.

 

Après une agréable nuit passée dans le charmant village de pêcheurs de Portsoy, je me suis rendu à mon rendez-vous avec Graham Eunson, le distillery manager de Glenglassaugh. La distillerie est une image de contraste, avec un mélange de bâtiments en béton et de vieux bâtiments en pierre. Pendant ma visite, j'ai appris que Highland Distillers, les précédents propriétaires, avaient installé une station d'adoucissement de l'eau, afin de transformer l'eau dure et calcaire de la source en eau douce afin de produire un whisky léger de type Speyside. Cela n'a pas empêché la distillerie de fermer après l'extension de Glenrothes. L'histoire de Glenglassaugh est intéressante et est entrain d'être écrite par Ian Buxton, ouvrage prévu pour la fin de cette année.

La distillerie de Glenglassaugh.

 

Les nouveaux propriétaires utilisent désormais l'eau de source telle quelle et ont changé le processus de production afin de créer un distillat plus lourd de style Highland. Plus d'£1 mio furent investis pour la remise en route de la distillerie, dont la moitié pour remplacer l'ancienne chaudière par une nouvelle chaudière à gaz. Un trou à travers le mur de la distillerie fut nécessaire pour sortir la vieille chaudière défectueuse. Lors de ma visite, je fus informé par Graham que des trous furent percés dans le mash tun et les alambiques par des voleurs, afin de découper et emporter les plaques de cuivres. Les voleurs ont néanmoins réussi à voler les plaques en métal du mash tun, avant d'être arrêté sur le fait à Impérial.

 

l'ancienne aire de maltage à Glenglassaugh.

 

Un fait intéressant de la distillerie était son mode de production: Le spirit still (17'000 L) étant plus grand que le Wash still (12'000 L), qui était plus que 2 x plus petit que le washback (26'000 L), les anciens propriétaires chargeaient le Wash still à chaque distillation avec un volume de wash différent, résultant à chaque distillation d'un distillat différent.  Afin de résoudre ce problème, les nouveaux propriétaires ont échangé le Spirit avec le Wash still.

La fermentation est de 62 à 84 h et seulement des washbacks en bois sont désormais employés (les 2 washbacks en acier inoxydable ne sont pas exploités). Bien que la capacité de production soit de 1mio LPA, seulement 200'000 LPA sont produits. Avec l'achat de la distillerie, 500 fûts de Glenglassaugh datant de 1963 à 1996 furent acquis. Depuis le premier mash le 24 Novembre 2008, 1000 fûts furent remplis. Glenglassaugh offre la possibilité d'acheter des fûts.

les chais de Glenglassaugh: assez d'espace pour l'avenir.

 

 

Après la visite de la distillerie, j'ai pu déguster le nouveau batch de Glenglassaugh 30 ans (pour visiteurs), qui venait d'être mis en bouteille. Probablement d'un fût de sherry de remplissage, ce nouveau 30 ans (en fait 37 ans) mis en bouteille à la force du fût à 43.0% était excellent, riche, intense et complexe, avec une surprenante vitalité. Quant au 40 ans, il s'agissait d'un whisky différent, plus foncé, avec une influence du sherry plus marquée et plus tannique. Un très bon whisky, qui devraient satisfaire les amateurs de vieux whiskies sherry. Toutes les bouteilles de Glenglassaugh sont embouteillées à la distillerie. A la demande de certains amateurs de whisky, il est envisagé d'embouteiller le 30 ans dans la même bouteille que le 21 ans, afin de réduire le coût du produit final. Une bonne initiative, car je ne suis pas trop friand de ces gros et onéreux décanteurs en cristal.

 

Après ce matin des plus agréables, je me suis rendu à Inchgower pour prendre quelques photographies d'extérieur, car impossible de visiter la distillerie. Finalement, je me suis rendu à GlenDronach.

Depuis la court intérieur de la distillerie de GlenDronach.

 

 

A GlenDronach, je n'ai pas eu l'occasion de visiter le nouveau centre d'accueil pour visiteur, qui venait de se faire inonder juste avant son ouverture officielle, néanmoins, les tours ont toujours lieu et le magasin est ouvert. Depuis l'installation de panneaux sur la A96 d'Aberdeen à Inverness, le nombre de visiteur a considérablement augmenté. Avant cela, trouver la distillerie n'était pas des plus faciles. Sous la nouvelle direction, les changements extérieurs sont modestes, mais de gros travaux d'améliorations furent exécutés, expliquant le faible volume de production pour l'année en cours. Les négociations entre Chivas et BenRiach Company Ltd ne furent sans doute pas des plus aisées, car BenRiach a du se séparer de vieux fûts de BenRiach contre des vieux fûts de GlenDronach.

 

Le vieux steeping tank (trempage) à GlenDronach

 

Je fus aimablement conduit par Stewart Buchanan, le distillery Manager de BenRiach. J'en ai donc profité pour lui poser des questions sur BenRiach (pour information, Stewart et Allan dirigent alternativement BenRiach et GlenDronach). A BenRiach, les plans se précisent pour remettre les aires de maltage en opérations, bien que la production ne dépassera pas 5% des besoins de la distillerie. A BenRiach, 50'000 litres de triple-distilled sont produits chaque année et l'intégralité de la production de Heavily Peated whisky est conservée par la compagnie. Par contre, pour le non-tourbé, une certaine proportion est vendue à d'autres compagnies telles que Chivas.

La salle du mash tun à GlenDronach.

 

Pour revenir sur GlenDronach, les opérations de maltage ont cessé en 1996 et les propriétaires n'ont pas l'intention de les réactiver en raison de leur condition. Une particularité de Glendronach, en plus de son vieux mash tun en acier trempé est l'utilisation de radiateurs dans le wash still pour le chauffage. Les changements dans les chais sont plus visibles que dans le reste de la distillerie, en particulier dans le filling store, où une quantité impressionnante de fûts de sherry (Xeres principalement des Pedro Ximenez attendaient d'être remplis. Une opération substantielle de rereacking est en cours, afin de transférer le contenu des fûts de bourbon dans des fûts de sherry. L'investissement financier est conséquent, mais je suis ravi par cette décision de Billy Walker. Je suis convaincu que c'est la voie à poursuivre pour GlenDronach.

En plus des fûts de sherry, des fûts de Sauternes et de Porto, ainsi que quelques quarters casks sont utilisés. Lors de la visite des chais, nous n'avons pas trouvé les vieux fûts, mais nous avons dégusté un excellent un excellent Glendronach d'un fût de bourbon, avec des odeurs fruitées proche à certains BenRiach 1976. Un autre changement perceptible est la motivation de l'équipe. Billy a plein d'idées stimulantes et je suis sûr que l'on va beaucoup entendre parler de GlenDronach dans les années à venir.

Patrick B. ©Oct 09