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Whisky Live Paris 2010, 25-27 Septembre 2010

la gallerie photo: Diaporama

Le Palais de Tokyo

Cette année, le Whisky Live paris a pris ses quartiers dans le Palais de Tokyo, avec une belle vue sur la dame de fer (la tour Eiffel). De plus, la formule a changée et s’ouvre aux autres alcools, d’où le nom « Whisky Live 2010 Rhum, Cognac & fine spirits ».
Les dimensions de ce palais se prêtent fort bien à une manifestation de cette envergure et permet de se déplacer relativement aisément entre les stands. Néanmoins, malgré une température automnal dehors (14°C), la température à l’intérieure dépassait allègrement les 20°C.
La gamme de spiritueux était fort diverse, et à l’exception d’une initiation à la Tequila chez Arette, je me suis consacré exclusivement sur les whiskies. Ecosssais évidemment, mais également japonais, indien et américains. Malgré une présence de 11h au salon, je n’ai pas eu le temps de déguster les produits français, irlandais, tchèques ou autres.

Non seulement les stands officiels (p. ex., Glenfiddich ou Glendronach), mais également des négociants (embouteilleurs indépendants) tels que Douglas Laing, Duncan Taylor ou Signatory étaient présents.

Les hôtesses

Pour les whiskies américains, je me suis arrêté chez Evan Willians (Heaven Hill distilleries) pour déguster leurs nouveaux produits de la gamme Parker’s Heritage collection : Golden Anniversary, wheated mash 10 ans et un 27 ans), que je vais essayer de revoir prochainement.
Au niveau des whiskies japonais, je me suis dirigé vers le Yamazaki 1995 single cask pour la maison du whisky, ainsi que le nouveau Hakushu Heavily peated. Après ce passage chez Suntory, je me suis rendu chez le concurrent Nikka pour y déguster ne nouveau Single Cask Coffey Grain, ainsi que le dernier Yoichi 1987 Single Cask pour La Maison du Whisky (LMDW). Evidemment, un passage chez Drink One et Marcin Miller est incontournable, avec une attente toute particulière pour la trilogie Karuizawa (1968, 1975 et 1976). Le 1968 s’est révélé plus rugueux et moins complexe que le précédent 1967. Le 1975 était un excellent whisky, très marqué par le sherry, alors que le 1976 était harmonieux, subtile et fondant. Une réussite. Sans aucun doute, ces produits vont se vendre comme des petits pains. Ensuite, je me suis tourné vers le White Oak, un Ichiro 2000 4 de pique, un Karuizawa 1995 de la collection Noh et finalement vers le Kawaski 1982 Single grain.

la foule trepigne d'impatience quelques minutes avant l'heure officielle d'ouverture. Il faudra patienter 20 min de plus avant de passer le seuil

De Bangalore, la distillerie d’Amrut présentait deux nouveaux produits : l’Amrut fusion et l’Amrut peated à 46%.

Scotch Single Malt whiskies ?
Un grand nombre de nouveautés et d’éditions limitées pour LMDW étaients présentés  (par ordre alphabétique).

Aberfeldy :
Le premier Single Cask par le nouveau propriétaire fut lancé plus tôt cette année.  Néanmoins, un single cask de 19 ans pour LMDW était disponible. Les premières impressions furent très bonne, avec une belle complexité et richesse aromatique, tout en conservant le côté mielleux d’Aberfeldy.

Aberlour :
L’Aberlour 1967 était en démonstration, mais malheureusement pas en dégustation (prix : 9000 euros). J’ai néanmoins pu dégusté le nouveau 12 ans à 48% qui sera disponible l’année prochaine. Un très bon whisky, avec le palais suggérant une prépondérance de fûts de bourbon de premier remplissage.

Ardbeg :
Le Supernova SN2010 était là, sinon pas de nouveaux produits. J’ai néanmoins pu m’entretenir avec Bill Lumsden, le Master Blender de Glenmorangie. Il est actuellement en train de travailler sur un nouveau Lord of the Isle avec les vieux fûts restants (rachetés ?), et un nouveau Single Cask est prévu pour les prochains mois, ainsi qu’un nouveau produit non déclaré. Pas d’Ardbeg 17 ans prévu pour tout de suite.

Arran :
Je ne pouvais pas résister à l’appel de l’embouteillage spécial 15 ans de la distillerie dans sa livrée très Rock’n Roll/Harley Davidson, de même qu’à leur nouveau 14 ans. De plus, la bouteille du futur Arran tourbé (15-20 ppm), le Machrie Moor était présente, mais sans contenu. Pour information, la production annuel à Arran est de 250'000 LPA et la production de whisky tourbé fut initiée en 2004.

Auchentoshan :
Un nouveau Auchtentoshan 1998 Sherry était disponible. A suivre.

A l'intérieur du Palais de Tokyo

 

Balblair :
Après la récente association entre Balblair et le Jazz, plusieurs nouveaux produits étaient disponible : Le 1978, 1989 et le Bablair 2000. J’ai sais l’opportunité de m’entretenir avec John Macdonald, le distillery manager de Balablair concernant le développement du centre d’accueil pour visiteur. Inverhouse a donné l’autorisation, mais pas les fonds nécessaires à sa démarche. Affaire à suivre.

Balvenie :
Deux nouveaux produits, un Signature en édition limitée et un Balvenie peated cask, élaboré en partie avec de l’orge moyennement tourbée.

BenRiach :
Aucun millésime n’était visible. Néanmoins, la charmante Kerry White supportée par Allistair et du personnel de la (les) distilleries présentaient la gamme wine finish, en plus de la gamme traditionnelle (12-25 ans).

Benromach :
Benromach atteint l’âge de maturité avec son 10 ans,  ainsi qu’avec le second batch de leur Origins et Organic. Le peat smoke et le reste de la gamme étant également disponible à la dégustation. Les produits de l’année furent fort bien appréciés et je me réjouis de déguster ces nouveaux venus.

Berry Bros & Rudd:
L’enthousiaste équipe de Berry Bros & Rudd servait d’excellent whiskies, en particulier un Glenlossie 1975, dont les dernières bouteilles se sont vendues lors de ce salon. Si vous avez manqué cette bouteille, vous pouvez toujours déguster les mises en bouteilles pour LMDW, un Caol Ila 1984 et un Bowmore 1994, sans oublier un Laphroaig mis en bouteille pour la maison Boisdale.

Bowmore :
La promotion pour le nouveau 40 ans vient d’être lancée, mais pas de bouteille à l’horizon pour la dégustation. Néanmoins, j’ai pu dégusté le nouveau Tempest batch 2, une version plus sur les agrumes, la mandarine et l’iode que le premier batch. Très bon.

Cardhu :
Le manager de la distillerie Andy Cant s’est déplacé à Paris, mais sans Cardhu single cask ou special release. Néanmoins, le Cardu 22 ans mis en bouteille en 2005 était disponible. Un très bon whisky, dont l’ajout d’eau est indispensable pour libérer ses arômes.

Compass Box :
John Glaser présentait ses deux nouveaux produits, avec des étiquettes très design : Le Flaming Heart  et le Double Single.

Sur un stand

Daily Dram :
Pour célébrer leur première apparition au Whisky Live Paris, Mario et Fred ont eu l’honneur du carré VIP pour y présenter leur excellent Clynelish 1987 27YO, ainsi que les vénérables Banff 34 ans et Linkwood 36 ans.

Dalmore :
Essayé en vain de discuter avec Richard Patterson, même dans le carré Dalmore. Après 5 min et le verre toujours vide, je me suis rendu sur le stand Dalmore pour y déguster un Dalmore 2000, bien marqué par le sherry. Une agréable surprise, me rappelant un peu les vieux Dalmore.

Douglas Laing :
Au premier jour, ma sélection s’est portée sur le nouveau Caol Ila pour LMDW, ainsi que le « Probably Speyside’s Finest » 41 ans, avec l’intention d’y retourner le jour suivant. En raison du succès du stand. J’ai abdiqué le deuxième jour.

Glencadam :
Situé juste à gauche de l’entrée, le stand était quelque peu déserté par les enthousiastes. Néanmoins, Glencadam a récemment lancé plusieurs très bon produits et leurs nouveaux produits, un Glencadam 21 ans et 14 ans Oloros sherry cask finish étaient disponibles à la dégustation.

GlenDronach :
Il m’avait semblé apercevoir un GlenDronach single Cask 1971 ou 1972 le samedi en début d’après-midi sur le stand, mais si c’était le cas, elle n’a pas survécue longtemps. Mon choix s’est porté sur deux embouteillages single cask du batch 2, ainsi que pour le Single Cask 2002 LMDW élevé en fût de bourbon, ainsi que pour le Sauternes finish.

Glenfiddich :
Le nouveau Snow Phoenix a fait son apparition. Il s’agit d’un assemblage de Glenfiddich 13, 14 et 30 ans, d’après les informations fournies sur le stand. Le nouveau 30 ans était également disponible, une version avec une proportion de bourbon plus élevée que le précédente (70% au lieu de 50%).

Glen Garioch :
Finalement, j’ai pu dégusté le nouveau Glen Garcioch lancé en début d’année. Comparé au Founder’s reserve, les angles se sont arrondis pour offrir une version plus douce et d’élégants arômes boisés. Le nouveau Glen Garioch 1991 vient d’être lancé et son profil rappel fortement le vieux style Glen Garioch. Pour information, tous les fûts de Glen Garioch d’un batch donné sont issus d’un unique lot d’orge, permettant la traçabilité de A à Z, du paysan jusqu’à la bouteille. Apparemment les stocks de vieux Glen Garioch sont importants. C’est bon pour la suite,  car j’ai une faiblesse pour cette distillerie.

Glenglassaugh :
Stuart Nickerson et sa femme étaient présent au Live pour présenter leur nouveau 26 ans et deux produits de leur Spirit Drink range. Malheureusement pour eux, la palette de whisky fut retardée et leur sélection fut plus limitée que souhaitée. Le Glenglassaugt Managers Legacy release N°1 (Jim Cryle, 1974) sera publiée très prochainement sur ce site web.

Glenlivet :
Pas de nouveautés, mais je me suis permis de dégusté le Glenlivet 21 ans que je vais comparé au Glenlivet 1975 Wilson & Morgan aimablement fourni par Max Righi lors du Whisky Live.

Glenmorangie :
Bill Lumsden présentait son nouveau bébé, le Glenmorangie Finealta, une recréation d’un vieux style de Glenmorangie contenant une certaine proportion de Glenmorangie moyennement tourbé (15-20 ppm) distillé il y a 17 ans, ainsi que des fûts de bourbon et de sherry plus jeune. La distillerie ne fonctionne pas encore à 100 % (capacité : 6 mio LPA, production : 4.5 mio LPA), mais tout le malt est mis de côté pour le single malt, car les ventes sont en forte croissance (vente : 900'000 caisses, europe +50-60% et USA +100%). Pour revenir au Finealta, il devrait d’abord être disponible pour le travel retail au prix d’environ 60 euros.

Gordon & MacPhail :
En plus des embouteillages pour LMDW servis dans le coin VOP (voir LMDW/VIP),  un Caol Ila 1982 et un Scapa 2000, tous les deux pour LMDW, était disponibles.

Highland Park:
Le Highland Park était uniquement disponible dans le cadre du repas de midi le dimanche au prix de 45 euros (avec un plat), sinon aucune nouveauté.

Jura (Isle of)
Le Prophecy lancé en début d’année était disponible. Il s’agit d’un agréable malt tourbé, dans la même lignée que le Superstition, mais moins sec et plus doux. De plus, un Jura 21 ans 200th Anniversary a fait son apparition. Il s’agit d’une version plus marquée par le sherry que le précédent 21 ans.

Kilchoman:
John Macleland fit sa première apparition au Whisky Live sur le stand de Kilchoman, en tant que distillery manager et remplaçant Malcolm Rennie. Disponible était le Summer release, ainsi que 2 single casks, 1 sherry (xérès) et 1 bourbon pour LMDW. L’année prochaine verra la sortie du premier Kilchoman 100% Islay (en quantité limitée).

La zone VIP/ Maison du whisky

 

La Maison du Whisky/ Zone VIP
 Une large gamme de bouteille fut ouverte pendant ce week-end, y compris un Longmorn 1964 (boisé/tannique), un agréable et herbacé Inchmurrin, un excellent Clynelish 197 et un Lochside 1981, tous embouteillés par Gordon & MacPhail, ainsi qu’un bon vieux et frais Glen Mhor 15 ans de Cadenhead, un Bowmore 1998 très sherry et un autre de 1990 issu d’un élevage un fût de bourbon (Prestonfield Islay), tous deux sortis de chez Signatory. Quelques collectors sont également sortis des dessous de table, dont un Glenfarclas 21 ans pour Pinerolo, un Macallan 1965 25 ans dans son décanteur, ainisi qu’un excellent blend de chez Bulloch & Lade, the Old Rarity. Quant au whisky de grain, il était représenté par un charmant Garnheath 42 ans de Douglas Lain.

Lagavulin :
L’occasion s’est donnée pour moi de déguster le nouveau Lagavulin 12 ans Cask Strength Special Release 2010, dont les notes de dégustation seront disponible d’ici peu sur www.whisky-news.com.

Laphroaig :
Un Laphroaig 18 ans single cask était annoncé, mais introuvable sur le stand. Néanmoins, le Laphroaig 25 ans était disponible, bien que dissimulé derrière les autres bouteilles.

Macallan :
Certains amateurs ont réussi à déguster le Macallan 40 ans, mais pas moi.

Signatory :
La sélection était large, avec plusieurs produits intéressants, dont un Glenlochy 1980 et un Ardmore 1990 dans leurs nouvelles livrés noires.  Un excellent Laphroaig 12 ans pour LMDW fut retiré de la circulation, suite à un commentaire de Laphroaig. La bouteille à néanmoins connu un vif succès. C’était un de mes coups de cœur du Live.

Et la destinée d'un bon nombre de bouteilles.

 

Conclusion :
Le Whisky Live Paris confirme sa position comme un des salons les plus important au monde dédié au whisky. La majorité des maisons distribuées par La Maison du whisky furent présent et le nombre de nouveaux produits très élevé. Avec l’espace supplémentaire disponible au Palais de Tokyo, le déplacement entre les stands était plus aisé que lors des précédents Whisky Live. Par rapport aux précédentes années, la possibilité de déguster des whiskies « collectors » ou des whiskies très chers (plus de 300 euros) disponible à la dégustation (y compris dans la zone VIP) était très limitée.

Dans tous les cas, j’essaierai de revenir l’année prochaine, car le Whisky Live Paris est un événement à ne pas manquer pour tout amateur de whisky.

Santé !

P. Brossard, 06 Oct. 2010