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The Whisky Exchange Whisky Show, Londres, 6-9 Octobre 2012

Pour la photo gallerie, cliquez ici


5 Octobre :
09 :00  la liste intégrale des whiskies disponibles au TWE Whisky show est en ligne. Plein de bonnes choses !
C’est liste excel est une bonne idée et je ne peux résister de préparer une liste des whiskies que je souhaiterais déguster. L’impatience me gagne et je ne peux plus attendre d’être au jour J.


8 Octobre :
Après un vol agréable et sans problème, j’atterris sans encombre à Heathrow et arrive à 11 :00 à Vinopolis. C’est leur de se sustenter avant une journée longue journée et tous les whiskies à venir. Malheureusement, vers le Borough Market, les restaurants ne comment à servir qu’à partir de 12 :00. La tache fut plus ardue que prévue, mais je finis par trouver de quoi m’alimenter vers le Guy’s hospital. Dehors, la pluie tombe abondamment. En conclusion, un bon jour pour déguster des whiskies.

Remarque : Les notes de dégustation complètes des whiskies mentionnés ci-dessous seront publiées ultérieurement sur www.whisky-news.com. Les appréciations décrites ci-dessous sont les impressions retenues lors de l’événement.

Ma première visite était prévue chez Douglas Laing. Malheureusement, les frères Laing sont partis le dimanche soir.

Après un premier tour d’observation, je m’arrête vers le premier stand à l’entrée : Morrison Bowmore. La gamme Suntory est représentée par les Hibikis 17, 21 et 30 ans. Du côté des malts écossais, la gamme « Travel Retail «  n’est pas disponible. Chez Glen Garioch, le récent batch 1997 est disponible, quant à Bowmore, les dernières gouttes du 1985 furent consommées le dimanche. Néanmoins, il restait encore de l’Auchentoshan 1979 qui va être prochainement embouteillé.

Le stand Morrison Bowmore

En face, se trouvait George Grant et ses Glenfarclas, dont le nouveau 105 20 ans et mon premier dram de la journée, avec un excellent Glenfarclas 1963 Family Cask (7th release). Un whisky riche, complexe, intense et passablement fumé. Excellent !

Le nouveau Tomintoul 33 ans, qui remplace désormais le 27 ans, était disponible, si l’on en faisait poliment la demande. Egalement disponible était le nouveau Ballantruan 10 ans, une version complémentaire et plus âgée du Ballantruan sans indication d’âge (NAS). Le 10 ans est moins tourbé  que la version NAS, car les niveaux de tourbe de l’orge malté (ppm) ont augmenté avec les années, atteignant désormais 80 ppm lors de ces dernières années.

Avec le changement de propriétaire (La Martiniquaise), un vent nouveau à soufflé sur la distillerie de Glen Moray et la gamme s’est fortement agrandie, avec un 10 ans issu d’une maturation complète en fûts de chenin, un 12 ans, 16 ans et un 30 ans, en plus du Classic. Une édition limitée du 25 ans Port Wood finish (3000 bouteilles) sera disponible avant Noël. La distillerie fonctionne désormais à plein régime et il est prévu de rajouter une nouvelle salle des alambiques (still house)  en 2013 pour augmenter la capacité de 4 mio de litres d’alcool pur (LPA) afin d’atteindre une capacité de 7.5 mio.

Le stand de Glen Moray avec hôtes d'accueil très aimables


Sur un autre stand, chez Speciality Drinks, une quantité impressionnante d’embouteillages était mise en évidence. Mon premier verre fut le nouveau Glengoyne 43 ans Director’s special qui devrait être embouteillé avant la fin de l’année. Un whisky tout simplement excellent, riche et d’une complexité et intensité aromatique supérieure au 40 ans officiels. Proclamé par certains comme le meilleur whisky du Show. Le prix n’est pas encore disponible, tout comme pour le Tamnavulin 40 ans, un whisky doux, subtile et fruité. Il me reste encore à déguster le nouveau Rosebank 21 ans, donc l’étiquette est fortement inspirée des vieux Rosebank mis en bouteille pour Zenith. Le Springbank 1995 était anormalement sec et tourbé, avec un profil beaucoup plus proche de Longrow que du classique Springbank.

Le carré Speciality Drinks (Single Malts of Scotland) avec un nombre impressionnant d'embouteillages.



Chez Ardbeg, je n’ai pas vu de Glenmorangie, mais le nouvel Ardbeg Galileo était définitivement présent.

Du côté de Bunnhahbhain, le 12 ans désormais embouteillé à 46.3% était disponible, ainsi que le tout nouveau Bunnhahbain 40 ans (750 bouteilles) qui va être disponible à partir de décembre à un prix malheureusement fort élevé : £2000. Sur le même stand, le Deanston Virgin Oak finish et Deanston étaient offerts à la dégustation. Du même propriétaire, les récents Ledaig 10 et Tobermory 10 accompagnaient le Tobermory 15 ans.

Le nouveau Bunnahabhain 40 ans


La gamme de Macallan était réduite à sa plus simple expression, avec un seul embouteillage :  le nouveau Macallan Gold qui va remplacer les 10 ans 100% sherry et Fine Oak. Le whisky a environ 8-9 ans d’âge, très doux et avec une brève finale, mais préserve les notes épicées caractéristiques de Macallan. Un Macallan plus facile à boire. Quelques embouteillages supplémentaires furent les bienvenus. Le Highland Park Orcadian Vintage 1968 n’a pas résisté au week-end et mon choix s’est porté sur le 21 ans à nouveau disponible à 47.5%. The Naked Grouse d’Edrington est un nouveau blend composé exclusivement de whiskies (malts ?) maturés dans des fûts de xérès (sherry) de premier remplissage. Un whisky très doux, légèrement végétale et avec une finale courte. Un blend agréable et passablement complexe. Les nouveaux millésimes de Glenrothes (1998, 1995 et 1988) étaient présents.

Le stand d'Edrington stand avec Highland Park, Naked Grouse, Macallan Gold et les derniers millésimes de Glenrothes


De Campbeltown, les nouveaux Kilkerran Work in Progress 4, ainsi que le nouveau Longrow Red étaient là, de même que le reste de la gamme et les autres Longrow avec leurs nouvelles étiquettes.
Berry Bros & Rudd ont également redessiné leurs étiquettes, avec le blason et le nom de la compagnie d’avantage mise en évidence. Mes envies se sont portées sur les nouveaux Glenlivet 1973, Aberlour 1992 et Blue Hanger 6eme édition. Le Blue Hanger consiste d’un assemblage de 2 fûts de Bowmore (bourbon), d’un fût de Glenrothes (sherry) et d’un fût de Bunnhahbahain (sherry).

When the choice is large, it is not always easy to make a decision...



L’offre chez Benromach était large, avec entre autre, le Benromach 30 ans, Peat Smoke 53 ppm et le denier batch d’Organic. Chez Gordon & MacPhail, le Strathisla 1970 m’a attiré avec sa charmante robe ambrée.

La plupart des nouveautés de chez Benromach


Le GlenDronach 1971 du dernier batch était encore disponible, accompagné d’un 1993 exclusif pour le marché britannique. Le nouveau GlenDronach Cask Strength est attendu pour novembre et n’étais pas encore disponible à la dégustation. Chez BenRiach se trouvait un BenRiach 1976 Pedrox Ximinez Finish ainsi qu’un BenRiach 1990 Tawny Port finish.

Il se peut que j’avais la mezzanine du premier étage l’année passée, mais cette année, elle valait définitivement la visite, a commencé par Chivas Brothers et son Glenlivet 1972 Cellar collection très moelleux, doux et fruité, un Glenlivet 1968 Private collection sherry, ainsi que le Minmore 18 ans mis en bouteille exclusivement pour le Whisky Exchange.

Une petite fraction des whiskies disponibles chez Chivas: Le Glenlivet 1972 Cellar Collection et le 18 ans Minmore pour le Whisky Exchange


En face, se trouvaient plusieurs stands de Diageo, avec les nouveaux Talisker 25 et 30 ans à 45.8%, ainsi que plusieurs de leurs Special Releases  2012 : Lagavulin 12 ans, Dalwhinne 25 ans, Caol Ila 14 ans unpeated sherry et les deux derniers Cardhu : le 15 ans et le 18 ans. Les notes de dégustation de la gamme complète Special Release devraient être disponible mis-octobre sur ce site web.

le Barman très sympa et efficace de Diageo (single malts). Un service 5 étoiles.


La gamme Johnnie Walker est en cours de renouvellement et deux versions ont capturé mon intérêt : le nouveau Platinum 18 ans, qui va bientôt être remplacé par une version sans âge spécifié, ainsi que le Johnnie Walker Double Black, une version plus tourbée du Black.

Chez Irish Distillers, j’ai essayé d’en apprendre un peu plus sur leur gamme Jameson que je connais très mal. La quantité d’information reçue était très abondante, sans compter les quelques verres dégustés préalablement, mes souvenirs sont partiels et peut-être pas forcément corrects. Alors n’hésitez pas à consulter leur site web pour confirmation. D’après mes souvenirs, le Jameson Gold contient des fûts Virgin Oak, le 18 ans, une plus grande proportion de futs de sherry et de bourbon de premier remplissage, alors que le Vintage a subi un affinage en fût de Porto. Mon Dream Dram sur le stand fut un Midelton 1973 de la vieille distillerie de Midleton. Pour célébrer le millénium, une version de 27 ans fut mise en bouteille, mais ils ont laissé une certaine quantité maturé 3 années de plus afin d’attendre les 30 ans. La dernière étape de maturation a pris place dans un fût de Porto.  Ce whisky Pot Still  était fort bon, plus robuste que les whiskies Pot Still Irlandais actuels et quelques notes de thé Pu-Ehr. Certainement un des whiskies Irlandais les plus chers jamais embouteillé.

le fameux Midleton 1973


Sur le stand White and Mackay, le Jura 30 ans était dissimulé derrière les autres bouteilles, car l’emballage définitif n’est pas encore achevé. Il devrait être disponible en décembre pour un prix d’environ £350.

Marcin Miller et sa compagnie Number One Drink a embouteillé deux versions millésimées de Karuizawa pour le Whisky Exchange (TWE), un 1982 Sherry et un 1984 bourbon, alors que le 1983 Noh est une version « générale ». Le Spirit of Asam consiste d’une sélection de 77 fûts qui est utilisé pour plusieurs expression, dont une version à 46% avec un étiquette rouge pour la France, Taiwan et d’autres pays, alors que les versions à 48% et 55% sont uniquement disponibles pour le TWE.

Speciality Drinks disposait de plusieurs Port Askaig, dont le récent 19 ans, alors que l’embouteillage du 30 ans est en cours. Plusieurs nouvelles expression de Spirit of Islay étaient exposées et mon choix s’est porté sur les nouveaux Pl1 et BW1, les nouvelles « marques ».

La gamme de la Scotch Malt Whisky Society était impressionnante, avec un très large choix. Avec la fin de la journée approchant, ma dégustation s’est concentrée sur les whiskies tourbés, en commençant par une version moyennement tourbée, viandée et sherry d’un Ardmore 10 ans. Une belle version d’Ardmore rarement disponible en version sherry. Le Port Charlotte (127.1) était agréablement tourbé, propre, sur la brise marine, le goudron et la cendre. Très bon. Je me réjouis de comparé cette version avec le nouveau PC10. Le malt suivant fut un Ardbeg 7 ans, très propre et tourbé, sur des notes de vanille et une abondance d’iode et de camphre. Le dernier était du nouveau venu, la distillerie 129 (Kilchoman). Agé de 5 ans, le contraste avec le Port Charlotte et l’Ardbeg était saisissant, plus rond mais également plus maritime.

Une impressionante alignée de bouteilles chez la Scotch Malt Whisky Society


Juste à côté de la SMWS se trouvait Kilchoman avec leur second batch de Kilchoman 100% Islay et la nouvelle édition du Machir Bay.

La journée fut intense, avec une impressionnante sélection de whiskies et l’opportunité de discuter avec quelques bloggeurs et divers professionnels du whisky. En raison d’un problème de synchronisation de l’heure (UK vs continentale), j’ai quitté la foire 1 h avant sa fermeture officielle, mais pas sans un bref arrêt chez Glenglassaugh pour y découvrir leur nouvelle Massandra Connection.

Les nouvelles expressions d’Inverhouse (p.ex., AN Cnoc Peter Arkle 2, An Cnoc 35 ans, les nouveaux Balbair ou quelques versions d’Old Pulteney que j’ai pas encore dégusté), de William Grant & Sons (p.ex, Balvenie Doublewood 17 ans), les whiskies américains (p. ex., d’Heaven Hill, de Buffalo Trace ou Four Roses) ou d’autres pays (p. ex., Macmyra de Suède) devront attendre la prochaine édition du Whisky Show.

Many new releases were available at Glengassaugh, including their Massandra Connection.



Après plusieurs heures d’attente et de voyage, j’ai finalement complété l’écriture du rapport en anglais et fini la lecture du Malt Whisky Yearbook 2013.

J’espère pour participer au Whisky Show 2013 au moins deux jours l’année prochaine. Le comité d’organisation a fourni un excellent travail et corrigé les quelques problèmes rencontrés l’année passée. Chapeau les gars !

Certaines personne ont critiqué le prix d’entrés, mais prenant en compte la gamme de produits disponible et la qualité d’organisation, le rapport qualité-prix est bonne. Quant aux événements liés au whisky et aux nouveaux produits, le Whisky Show est à mon avis le numéro 1 du domaine. Les organisateurs d’autres événements (p.ex. Whisky Live Paris) devrait sérieusement songer à s’améliorer.

Slainte
Patrick
www.whisky-news.com ©13 Oct 2012.